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Le prieuré des dames de Fontevrault
à Momères
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[1]



Sceau
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[1] Avant la Révolution française, l'ancien diocèse de Tarbes compta un prieuré de Dames de l'Ordre de Fontevrault ; il se trouvait à Momères. Les bâtiments et l'enclos s'étendaient entre l'Adour (à l'est), le chemin de Tarbes à Bagnères (à l'ouest) et le chemin de Momères à Bernac-Debat (au nord). Le prieuré des Dames de Fontevrault était placé sous le patronage de Notre-Dame.


Origines du Prieuré

On ne sait rien des origines du prieuré de Momères ; le nom des fondateurs et l'année de la fondation sont inconnus. Les titres du prieuré furent volés et brûlés en 1569 par les troupes de Montgonmery.

Cependant, il est certain que le prieuré existait vers l'an 1200. En effet, une requête adressée en 1707 par dame Jeanne de Rieutort, prieure de Momères, à François de Poudenx, évêque de Tarbes, et au bureau du Clergé du diocèse fait état des droits décimaux perçus sur la paroisse de Momères ; sur quatre portions, le prieuré en percevait trois et le curé une : " ce qui auroit esté observé depuis sept cens ans et plus, qui est le temps de la fondation du prieuré ".

Par ailleurs, Pétronille, ou Peyronne, comtesse de Bigorre de 1191 à 1251, fut une bienfaitrice du prieuré. Guillaume Mauran écrivait dans le " Sommaire description du païs et comté de Bigorre : " Il se trouve que ladite Peyronne comtesse fit du bien aux dames religieuses du couvent de Momères et leur bailla plusieurs fiefs au terroir de Forgues. "

Le 1er octobre 1397, un accord fut passé entre Raymond Garcie de Lavedan, seigneur de Castelloubon, et frère Dominique de Vieuzac, prieur du prieuré de Momères, à propos des fiefs que les dames religieuses retiraient de certaines maisons et terres du village de Horgues. Le prieur affirmait que ces immeubles appartenaient au prieuré, parce que le comtesse Pétronille avait, autrefois, donné au prieuré la totalité de ses droits sur ces mêmes immeubles.


Abandon temporaire du prieuré

Pendant le XIVe siècle, le prieuré eut à soufffrir des guerres civiles qui déchiraient la Bigorre et les pays voisins. Des bandes armées pillèrent le prieuré de Momères, qui était dépourvu d'ouvrages de guerre. Les dames religieuses furent contraintes d'abandonner le pieuré et se refugièrent à Tarbes où elles possédaient, entre autres biens, un moulin sur le canal occidental.

Par Lettres Apostoliques du 18 octobre 1361, le pape Innocent XI leur accorda la faculté de l'autel portatif. Un autre document pontifical de l'année 1386 dit que les dames de Momères étaient très pauvres.


L'hommage de 1389

Le 21 décembre 1389, frère Dominique de Vieuzac, prieur de Momères, rendit hommage, dans la ville de Toulouse, devant noble Philippe, vicomte de Lautrec, pour le compte de Charles VI, roi de France. Cet hommage fait connaître, pour cette époque, les biens et revenus du prieuré dans le comté de Bigorre.

A Momères : le prieur déclarait, sous le serment de fidélité, tenir la justice bassse du lieu de Momères jusqu'à 15 sols morlaas, donnant chaque année 2 francs ; percevoir un carton de blé et cinq cartons d'avoine ; 23 "sarcinatas" de blé, 20 "comparios" de blé ; 100 sols morlaas de cens ; posséder 15 arpents de pré ; 15 arpents de terre cultivable ; 10 arpents de terre inculte ; un moulin donnant 7 "sarcinatas" d'avoine et de millet ; 40 arpents de terre inculte.

A Horgues : il percevait 20 sols morlaas de cens.

A Laloubère : il possédait 75 arpents de terre donnant 10 "sarcinatas" de blé.

A Soues : il possédait 24 arpents de terre donnant 10 "sarcinatas" de blé et il percevait 5 sols morlaas.

A Beyrède : il possédait dans ce hameau de Momères 300 arpents de terre, dont 200 arpents en bois et le reste inculte.

A Orugnan (Oruhiano) : le prieur possédait la coseigneurie de ce lieu et la justice basse jusqu'à 5 sols morlaas ; il percevait 2 mesures de blé. Il déclarait, en outre, avoir coutume de percevoir dans ce lieu 22 sols morlaas, mais qu'en ce moment il ne percevait rien, parce que ce lieu était inhabité.

A Bagnères-de-Bigorre : il percevait 10 sols morlaas de cens.

A Pouzac : il percevait 22 sols morlaas de cens.

A Trébons : il percevait 22 sols morlaas de cens.

A Montgaillard : il percevait 18 sols morlaas de cens pour le territoire d'Estabère.

A Arcizac-Adour : il percevait 12 deniers de cens.

A Salles-Adour : il percevait 8 deniers morlaas.

A Linda : il percevait 6 sols et 2 deniers morlaas de cens.

A Tarbes : il possédait un moulin donnant 20 francs de revenu, et 30 pens de terre donnant 3 "sarcinatas" de blé.

A Odos : il percevait 10 sols morlaas.


Un moulin à Lalanne-Trie

La paroisse de Lalanne, près de Trie, était une seigneurerie appartenant, depuis une date ignorée, au prieuré de Momères.

Deux habitants de ce lieu, Barthélémy d'Abadie, prêtre, et un de ses frères, rendirent des services aux dames de Momères. Aussi, le 8 mai 1522, le prieur François de Chesne, la prieure Mengine de Pagès et deux religieuses, Mengine de Fourcade et Gaillardine de Mètre, les autorisèrent à bâtir sur leurs terres, pour eux et leurs successeurs, un moulin à ferme et sa digue, se réservant les droits féodaux accoutumés. Ces droits s'élevaient, en 1582, à un écu.


Le dénombrement de 1541

Le 11 septembre 1541, noble frère Olivier Guesselin, prieur du prieuré de Momères, rendit hommage, dans la ville de Vic-Bigorre, devant les Commissaires du comté de Bigorre. En présence de noble Fortaner, seigneur du domec d'Ayzac. Jean de Majouran, seigneur d'Ayzac, Sansons de Soos, seigneur de Peyrun, il jura, la main sur la croix posée sur le missel, d'être bon loyal sujet et vassal du comte de Bigorre.

Il déclara tenir noblement le lieu de Momères, où il lève, chaque année, 24 livres de fief et une cinquantaine de paires de volailles. Dancs ce lieu, il a un moulin et quelques pièces de terre labourables, qui peuvent donner 6 chars de grains.

Le prieur possédait :

- dans la seigneurie de Horgues, 200 journaux de terre, qui rapportent 25 sacs de blé ou de millet ;

- dans le seigneurie de Soues, 80 journaux, qui rapportent 2 chars de grains ;

- dans la seigneurie de Laloubère, 14 journaux de terre, qui rapportent 5 sacs de grains ;

- à Bordères, 10 à 12 journaux ;

- à Tarbes, un moulin et 90 journaux de terre, qui rapportent 90 sacs de grains ; le prieur de Momères donnait au Chapitre de la Cathédrale 6 carts de millet et 18 sous tournois ;

- une forêt qui donnait du bois pour le chauffage du prieuré ;

- les gardes d'Adé lui payaient 15 sous de fief.

Le prieur déclaré encore qu'il possédait des fiefs nobles à Bagnères-de-Bigorre, Pouzac, Trébons, Montgaillard et autres lieux : " Les tenanciers refusent de payer, à cause que... gentilshommes, lacquays et autres gens ont pillé le couvent et emporté tous les documents du prieuré "

En 1600, Dame Catherine de Tersac donnait en sous afferme le moulin de Tarbes pour 26 sacs de grains.

Mais les fermiers cherchait dans ces transactions surtout leurs intérêts. Éléonore de Bourbon, abbesse de Fontevrault, obtint, le 6 septembre 1607, un jugement des Requêtes du Parlement de Toulouse condamnant le vicomte de Lavedan à reprendre un tour de lit et autres objets qu'il avait donnés pour le payement du reliquat de l'affarme du prieuré.

Plus tard, Isabeau de Massencôme, prieure de Momères, engagea un long procès à Pierre de Mont...


Rétablissement du prieuré

La noblesse et la bourgeoisie de Bigorre, de Béarn, du Comminges et de l'Armagnac souhaitaient ardemment le rétablissement du prieuré de Fontevrault de Momères pour leurs filles attirées par la vie religieuse. Par délibération du 8 mai 1606, les États du Pays de Bigorre demandèrent à Salvat d'Iharse, évêque de Tarbes, qui alors se trouvait à la Cour, de passer à son retour par Fontevrault, pour prier l'abbesse Éléonore de Bourbon, de "remettre des religieuses à Momères" et pour lui offrir 600 livres, destinées à la restauration des bâtiments du prieuré. Cette demande resta sans effets.

Louise de Bourbon-Lavedan, son "adjutrice", lui succéda le 27 juillet 1612. Née à Moulins le 21 octobre 1548, la nouvelle abbesse était fille de Jean de Bourbon et de Françoise de Silly, dame de Fay et d'Almenèche. Jean de Bourbon, vicomte de Lavedan et seigneur de Beaucens, en Bigorre, et autres places, séjourna à plusieurs reprises aux châteaux d'Andrest, Barbazan-Debat et Beaucens. Louise de Bourbon mourut le 11 janvier 1637, âgée de 89 ans après avoir tenu la crosse pendant 36 ans.

En 1614, Les États du Pays de Bigorre chargèrent Jean-Michel de Montaut-Saint-Sévié, abbé de Saint-Savin, de demander à la nouvelle abbesse de Fontevrault "le rétablissement du couvent de Momères". Peu après, une nouvelle demande fut faite par les États du Pays de Bigorre priant de désigner la dame de Bégole, ou telle autre religieuse qu'elle voudra "pour rétablir Momères".

Pour rétablir le prieuré, l'abbesse de Fontevrault jeta les yeux sur Isabeau de Massencôme. Fille d'André de Monluc de Massencôme et d'Anne de Marestang, dame d'Aulon et de Hachau, elle avait quelques années auparavant rétabli le prieuré de Brouille dans l'archidiocèse d'Auch ; elle jouissait d'une haute réputation de pitié. Le 4 octobre 1617, Louise de Bourbon-Lavedan lui donna commission "pour s'acheminer avec deux religieuses aud(it) prieuré de Momères, pour y vivre religieusement, prendre garde aux bastimens et restablissement d'icelluy..." Mais ce n'est que pendant la première moitié de l'année 1619 qu'Isabeau de Massencôme s'établit définitivement à Momères, accompagnée de Louise de Massencôme, boursière, et d'une autre religieuse.

La nouvelle prieure s'efforça de récupérer les biens du prieuré et, dans ce but, par acte passé devant maître Louis Lapeyrouse, notaire royal de Massencôme, le 21 juillet 1618, elle donna procuration à Jacques Duffour, curé de Bours, pour demander, prendre et recevoir tous (et chacuns) les fruits du prieuré et contraindre les débiteurs.

Comme le prieuré était tombé en ruines par suite de l'incendie de 1569 et de l'incurie des divers fermiers, la prieure se vit dans l'obligation de la reconstruire. Le 11 juin 1619, elle s'aboucha avec un grand maçon de Bagnères-de-Bigorre, Pascal Bernicole, pour construire une partie des murs de la bâtisse du prieuré ; elle traita ancore avec lui le 5 avril et 7 septembre 1623.

Le 29 août 1619, Jean d'Isac, de Bagnères-de-Bigorre, s'engagea à fournir de l'ardoise et des lattes jusqu'à concurrence de 300 livres ; l'ardoise et la lutte furent payées avec les 600 livres données par les États du Pays de Bigorre. Deux charpentiers, Hébé et Jean Lacome, maîtres fustiers, travaillèrent le bois.

En octobre 1619, Louis XIII et Marie de Médicis visitèrent le monastère de Fontevrault, où ils furent brillamment reçus par l'abbesse, Louise de Bourbon-Lavedan. Marie de Médicis remit à l'abbesse une somme considérable, destinée à la restauration des prieurés de Saint-Aignan, de Sainte-Croix et de Momères.

Isabeau de Massencôme s'efforça, en même temps, de rétablir les revenus du prieuré ; elle plaida longtemps avec Pierre de Mont, fermier du prieuré, au sénéchal de Tarbes et au Parlement de Toulouse : il avait négligé de faire les réparations aux bâtiments du prieuré.

Le 12 novembre 1619, elle donnait en afferme, pendant 3 ans, à Jean d'Abadie et Ramond Mailhes, de Lalanne, tous et chacuns les fruits, revenus et rentes de le seigneurie de Lalanne et du quartier de Sestias, pour 120 livres par an.

Brandelys de Saint-Lary, ancienne prieure de Brouilh, succéda en 1624 à Isabeau de Massencôme. Elle passa sa vie à plaider contre la communauté de Momères, la communauté de Lalanne et divers particuliers. Elle fut soutenue par Pierre Geoffroy, curé de Montléon et fondateur des Chapelains de Notre Dame de Garaison ; neuf lettres de Pierre Geoffroy à Brandelys de Saint-Lary sont conservées aux Archives des Hautes-Pyrénées.


Le moulin de Tarbes

Le moulin que les Dames de Momères possédaient à Tarbes était en mauvais état. Brandelys de Saint-Lary songea à le restaurer. Par devant maître Jean de Latapie, notaire à Soues, elle passa, le 16 septembre 1625, un contrat avec Bertrand Dupont, de Tarbes ; elle donnait en afferme le moulin à blad...scis en la ville de Tarbes, aux fauxbourgs appellés de Martiac, appelé des Monges" pour l'espace de 6 ans. Dans le moulin se trouvaient "deux pics de fer, une puignère de fer, trois barites et un coffre fermant à clef".

De son côté, Bertrand Dupont se chargeait de recouvrir le moulin avec trois "charrettées d'ardoise fournie par le prieuré" ; de bâtir "à ses dépens un bastimen joignant led.moulin pour y loger le meunier" ; le bâtiment, de 9 coudées de long et 6 de large, sera construit "sur un colonat de bois" et couvert d'ardoise; il s'engageait, en outre, à fournir deux chevrons et des soliveaux ; à refaire les planchers du moulin avec des planchers de sapin, à fournir une meule blanche, appelée boulan, à récurer l'agau - le canal - du moulin. A l'échéance du bail, Bertrand Dupont donnera à la prieure 186 livres, 6 sous, 3 deniers.

En 1638, le moulin était mis en afferme pour 34 sacs de grains, moitié seigle, moitié millet.


Les novices

Très vite, les recrues affluent au prieuré de Momères, venant de toute la Gascogne ; en 1621 et 1622, Marguerite de Cardeillac, fille de noble Jean de Cardeillac, seigneur d'Ozon, Anne et Cyrille de Noé, filles d'Urbain de Noé, sénéchal du Magnoac, de la Barousse et des Nestes ; en 1623, Françoise d'Orbessa, seigneur de Castelgaillard ; en 1624, Hypolitte de Lanevère, fille d'Orbessan, fille de noble François d'Orbessan, seigneur de Castelgaillard ; en 1624, Hipolitte de Lanevère, fille de Pierre de Lanevère, procureur jurisdictionnel de Monbert ; en 1626, Jeanne d'Asson, fille de noble Carbon d'Asson, seigneur de Puyo, en Chalosse ; en 1628 George d'Astorg, fille de noble d'Astorg, seigneur d'Aubarède ; en 1629, Anne de Mua, fille de Jean de Mua, conseiller du roi et lieutenant criminel au sénéchal de Tarbes ; en 1631, Jeanne de Cardeillac, fille de noble Alexandre de Cardeillac, seigneur de Sarlabous ; en 1632 et 1636, Françoise et Anne d'Abadie, filles du sieur de Livron, conseiller au Parlement de Navarre... Une partie de la dot des novices fut employée "à la construction et réédification du monastère".


Revenus et charges du prieuré en 1705

Les revenus et charges du prieuré de Momères sont connus grâce à un "Estast des biens et revenus", produit le 28 octobre 1705 par Jeanne de Rieutort, prieure.

A Momères, se trouvaient 40 maisons habitées, qui donnaient au prieuré 20 sacs d'avoine, 40 paires de poules et 20 livres pour les fiefs, en argent.

Les mêmes maisons donnaient encore, pour le droit de faire paître leurs bestiaux sur les terres du seigneur de Saint-Martin (en vertu d'un engagement passé entre le seigneur de ce lieu et les religieuses), 20 sacs d'avoine, 40 poules et, en argent, 2 livres, 10 sols.

L'exploitation de terres que le prieuré possédait à Momères donnait 20 sacs de seigle, 20 sacs de froment et 30 sacs de millet, ou milloc.

La ferme des champs et prés situés à Momères, Soues et Horgues donnait 80 sacs de seigle, 20 sacs de froment et 80 sacs de millet ou milloc.

La ferme de quelques terres au quartier de Beyrède rapportait 6 sacs de seigle.

Le moulin de Momères donnait 12 sacs et 2 mesures de seigle, 12 sacs et 2 mesures de millet.

Le moulin de Tarbes : 8 sacs de froment et 30 sacs de seigle.

Le verger de Momères : 12 barriques de vin.

La communauté de Lalanne : 16 sacs d'avoine, 16 paires de poules et 10 livres en argent.

Le seigneur de Lubret donnait 2 mesures de froment.

La terre de Mazerolles, dont le prieuré jouissait à faculté de rachat, rapportait 16 sacs de froment, 30 poules et, en argent 50 livres.

La métairie de Sarriac rapportait 26 sacs de froment, 14 sacs de carron, 14 sacs de seigle et 2 acs d'avoine.

Le prieuré avait aussi un capital de 20.000 livres, placé dans des communautés ou des particuliers, qui rapportait 1.000 livres de rentes.

Nombreuses étaient les charges du prieuré. Il comptait généralement 22 religieuses professes, 8 sœurs laïs et 4 servantes.

Pour chaque religieuse, la dépense s'élevait à 30 livres ; pour chaque sœur laï, à 10 livres ; pour chaque servante, à 15 livres.

La dépense du confesseur, du valet et du cheval montait à 300 livres. Le procureur en recevait 75 ; le jardinier, 25 ; le vigneron, 25 ; le pasteur, 25, deux valets, 50 ; le médecin, 100 ; le chirurgien, 100. Les tailles dues au roi montaient à 24 livres.


Le sculpteur Nicolas Liesse

Un sculpteur de Marseille, Nicolas Liesse, s'établit à Momères. Le 9 décembre 1679, dans le parloir du prieuré, Gabrielle Lacaze, prieure, et 17 religieuses professes vendirent à Nicolas Liesse une maison couverte d'ardoise et une borde couverte de paille, avec le parc et le jardin, pour 550 livres. De plus, Nicolas Liesse s'engageait à "faire quatre grands vases assortis et remplis de fruits et fleurs et autres ornements pour leur église, et pour être placés... sur le dai de la corniche". Mais le 20 mars suivant, Nicolas Liesse faisait délaissement de l'immeuble aux religieuses.

On ne sait donc pas si Nicolas Liesse est le sculpteur de l'autel et du tabernacle en bois polychrome de l'église paroissiale de Momères.

J. FRANCEZ



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Notes

[1] Sources : Gallica.bnf.fr
Bibliothèque Nationale de France
Bulletin de la Société académique
des Hautes-Pyrénées
Archives départementales des H-P - 1913
Périodicité Annuel ( 1913-1947)



Description du prieuré de Momères



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© Marie-Pierre MANET







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