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Arnault guilhem de Barbazan
et ses débuts.

Chevalier

(Archives départementales des Hautes-Pyrénées.)



Sceau
00036426
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(Extrait du Lieutenant Grasset)



Il faut attendre que le nom même du guerrier remonte d'une manière saillante pour s'imposer aux chroniqueurs.

La misère était horrible dans les campagnes. Le sentiment national n'existait que très atténué et il importait peu à un seigneur que les trois quart du royaume fussent au pouvoir de l'étranger, pourvu que lui-même triomphât dans quelques tournoi. L'honneur national se résumait dans le respect absolu des règles de la chevalerie.

Le nom de Barbazan est très souvent cité dans ces combats où il figure toujours avec éclat, soit comme acteur, soit comme témoin.

Le Comte d'Armagnac le choisit en 1388, comme témoin, dans un tournoi qui eut lieu le 30 décembre à Rodez entre le chevalier Louis de Sère et le chevalier anglais Breton. Il y avait là l'élite de la chevalerie française: Bernard d'Armagnac, comte de Charolais, Villemur, Castelpers, Sort, Roland, Castelnau... c'était affaire d'importance. L'anglais fut vaincu et l'on parla longtemps de cette victoire à la cour où ceci consola des mauvais souvenirs de Poitiers.

Notre héros entre enfin brillamment en scène en 1404. Il a donc 44 ans et fait partie de "l'hôtel" du Duc d'Orléans, frère du roi. A cette époque, le Sénéchal de Guyennefit savoir à Paris "qu'il y avait dans ses contrées quelques nobles anglais désireux de faire des armes pour l'amour de leur dame, et que, si quelques français y voulaient venir, ils les recevraient avec joie". Juvénal des Ursins écrit que de fut Barbazan désigné sous le nom de "Chevalier Sans Reproche" qui lança le défi. Il choisit lui-même dans l'hôtel du Duc d'Orléans les sept gentilhommes qui devaient l'assister et combattre à ses côtés. Ce furent :

Guillaume Bataille, sénéchal d'Angoulême
Guillaume de Chastel
Pierre de Breban
Jean de Garonys
Archambault de Villars, jeune écuyer
Jean de Champagne

Le Duc d'Orléans hésita à laisser partir Champagne qui ne s'était jamais battu, mais le laissa partir sur les instances de Barbazan.



Extrait écrit par
le lieutenant Grasset,
le 27 octobre 1905.




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© Marie-Pierre MANET






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