Il reste dans la famille des Béarn-Foix qui deviennent plus tard rois de Navarre, et ainsi passe à Henri IV. Les murailles de la forteresse forment un quadrilatère rectangle de 35 mètres de côté sur 15 mètres de haut et un chemin de ronde de 2 mètres de large. |
De sa hauteur, il domine toutes les vallées de Bigorre, et la vue s'étend comme celle que l'on peut avoir en avion sur la campagne, la plaine de Tarbes, où les landes de terre, les villages semblent les cases d'un immense damier.[1]
![]() Le devise : " J'ay belle Dame ". (J'ai belle dame en mon coeur) Elle fut gravée là, dans la pierre, lors du mariage du fils de Gaston Phébus avec Béatrix d'Armagnac. [...] Temps de guerres, et d'amour et de poésie aussi. On se battait, portant sur son écu les couleurs de sa dame, on rompait des lances en songeant à la femme aimée et en récitant des vers.[1] Sur la bannière quatre quartiers comprenant les pals du Comte de Foix et les vaches de Béarn. En dessus, un heaume à visière est surmonté d'une tête de vache. De part et d'autre de la bête se dressent les pals de Foix. L'animal chimérique du bas, proche du dragon, tenait la hampe. Le cadre est orné de lauriers puis de deux visages. Un décor végétal de pampre et de choux frisés s'appuie sur deux personnages sur les côtés et entoure une tête animale sur la partie supérieure.. (© Musée du château de Mauvezin) | ![]() Le donjon a une hauteur de 37 mètres ainsi que des murs de 3,5 mètres d'épaisseur à la base et 2 mètres au sommet. Ils sont construits avec des cailloux roulés de l'Arros.. |
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![]() (© Musée du château de Mauvezin) | ![]() Elles étaient installées en surplomb des remparts. (© Musée du château de Mauvezin) |
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![]() Sa portée de tir pouvait atteindre 220 mètres avec des boulets en pierre d'un poids d'environ 125 kg. Il servait principalement à détruite les murs du château-fort. Il fallait en moyenne une vingtaine d'hommes pour le manœuvrer. Il ne pouvait cependant que tirer un coup par heure. | ![]() Elle pouvait lancer des flèches géantes ou des barres de fer rougies. Elle était très précise et facile à manier. | ![]() |
![]() Comme ces tours étaient en bois elles devaient être protégées par un revêtement en fer ou en peaux de bêtes fraîchement abattues. A cause de leurs dimensions imposantes elles étaient construites sur les lieux du siège. Elles servaient à franchir les murs ennemis par le biais d'une passerelle qu'on abaissait entre la tour et le mur. | ![]() |
L'organisation de la justice :
Le pilori et les fourches patibulaires étaient les symboles de la haute justice. Elle était exercée par les magistrats du chef-lieu de la baylie, ou bien par un grand officier de l'administration comtale (sénéchal ou juge ordinaire ). Elle donnait le pouvoir de faire condamner à une peine capitale ou à quelque mutilation, de prononcer des confiscations de biens ou d'ériger des amendes supérieures à 60 sous.
La basse justice réglait les affaires inférieures à 5 sous, et les amendes obéissaient à un tarif précis pour chaque infraction, institution héritée des Mérovingiens. Elles étaient perçues par les bayles au profit du comte.
L'enquête était menée par le bayle qui procédait par audition des témoins. L'enquête close, il ordonnait aux magistrats municipaux de se constituer en tribunal pour prononcer la sentence. Tous les jugements pouvaient faire l'objet d'un appel auprès de la justice du comte.
(© Musée du château de Mauvezin)
![]() sans que cela les mène jusqu'à la mort. | ![]() | ![]() Elle était censée être dissuasive. |