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Gardes-champêtres et cantonniers
à Vidouze.
écoles publiques
Notaires

De R.ANCELY


(© ADHP - A 303)


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de Marie-Pierre Manet


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GARDES-CHAMPÊTRES ET CANTONNIERS :



1. Gardes-champêtres :

1821. Dominique Larrouzé-Bignalet.
1852. Joseph Cahal.
1892. Paul Bergès.
1936. Louis Mioudou.
1948. Leroux.



2. Cantonniers communaux :

Le poste est créé par délibération du 12 Novembre 1861, aux appointements de 220 frs par an.

1861. Jean Touya-Faloy.
1900. Balexpouey Castille.
1911. Depierris Armand.



3. Cantonniers départementaux :

Pujo
Latapie Gendrou
J. M. Depierris.
Bégué.
Élie Saboye.
Serres.


Les écoles publiques :



Pendant de longues années, l'école publique de Vidouze a été installée au rez-de-chaussée de la Mairie. Une école de filles, distincte fut créée en 1851 sur la proposition du recteur. Mademoiselle Antoinette Péborde de Vidouze en fut la directrice aux appointements de 70 frs par an (délibération du 7 Mai). Le 15 Mai 1879, le local où elle était installée est vendu ; par délibération de ce jour, le Conseil Municipal décide de la transférer au Pigat dans la maison de Jean Navères-Moureu qui est achetée pour 4.500 frs. L'acte de vente est signé le 23 Décembre 1871.

En 1877 - 1878 la commune agrandit et améliore les locaux de l'école de la mairie pour les garçons. Un emprunt de 4.000 frs est voté le 17 Juin 1877 et un supplément le 19 Mai 1878, malgré une subvention de 3.100 frs du Ministre de l'Intérieur la dépense totale soit s'élever à 8.595 frs. Le sieur Pouey charpentier à Vidouze en est déclaré adjudicataire le 23 Juin 1878.

L'instituteur est logé à la maison commune depuis le 2 Mai 1840 ; la même délibération constate que depuis 5 ans, il y a, en outre, dans la commune, un instituteur libre nommé Nardet.

Le 4 Août 1929, le Conseil municipal constate que l'école du Pigat menace ruine. Il envisage la construction d'un groupe scolaire complet et demande un projet à l'administration. M. Gély, architecte départemental, est chargé des plans et devis. Mais les subventions accordées par l'État en cette matière sont longues à obtenir. La guerre de 1939 - 1940 survient et le projet est suspendu. Par suite de l'augmentation considérable du coût de la vie, conséquence de l'appauvrissement général du pays, le Conseil Municipal, dans sa séance du 20 Juillet 1946, renonce au groupe scolaire. Il abandonne définitivement la maison du Pigat ; le cours moyen qui y était installé sera placé également à la mairie à côté des cours élémentaires et préparatoire, dans l'ancien logement des instituteurs qui viennent d'être logés au presbytère devenu libre.

Le 21 Décembre 1946, pour financer tous ces travaux, le Conseil vote un emprunt de 120.000 frs.



A titre indicatif, voici quels étaient autrefois les traitements des instituteurs publics :

Instituteur unique. Traitement pour l'année 1840 : 200 frs par an. Plus une rétribution annuelle de 9 frs par élève écrivain et 6 frs pour le commençant (Délibération du 4 Mai 1839 rectifiée en Mai 1842). En 1851, le traitement est porté à 600 frs par an et en 1878 à 1.200 frs par an pour l'instituteur et 900 frs pour l'institutrice. Mais en 1884, il est abaissé respectivement à 1.000 frs et à 700 frs.




Liste des instituteurs publics de la commune :



1837 à 1880 : M. Latapie, instituteur ; Melle Péborde, institutrice.

1880 : M. Latapie Jean - Melle Péfaut.

1881 : M. Latapie Jean - Mme Péfaur.

1882 à 1886 : M; Péfaur - Mme Péfaur.

1887 : M. Mailhes - Melle Dussac.

1888 : M. Mailhes - Melle Saintagne.

1889 - 1890 : M. Mailhes - Melle Pambrun.

1891 - 1894 : M. Mailhes - Melle Salles.

1895 - 1900 : M. Dantin - Melle Salles.

1901 - 1913 : M. Lacôme - Mme Lacôme.

1914 : M. Pailhé - Melle Duvignau.

1924 - 1926 : M. Pailhé - Mme Pailhé.

1927 - 1929 : M. Bougnères - Mme Bougnères.

1930 - 1942 : M. Camescasse - Mme Camescasse.

1942 - 1948 : M. Esquerré - Mme Esquerré.


Les notaires :



Lamothe cadet est resté notaire à Vidouze au moins jusqu'à l'anné 1807. C'est la dernière trace que nous en trouvons dans les Annuaires départementaux et dans ses minutes déposées à l'étude de Maubourguet.

À partir de cette date, il ne subsiste de notaire à proximité de Vidouze qu'à Larreule et Maubourguet.





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Entraide apportée par :

- M. Alain Eymard
.

© Marie-Pierre MANET






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